Vers les lueurs

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afreuzaufrais
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Re: Vers les lueurs

Message par afreuzaufrais »

Moi, le président, trésorier et unique adhérent de l'Association de Défense du Disque Remué de mon Chanteur Préfèré Dominique A suis anéanti... de BONHEUR par ce disque.
Et je ne suis pas le seul à la maison...
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YvAn
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Re: Vers les lueurs

Message par YvAn »

afreuzaufrais a écrit :Moi, le président, trésorier et unique adhérent de l'Association de Défense du Disque Remué de mon Chanteur Préfèré Dominique A suis anéanti... de BONHEUR par ce disque.
Et je ne suis pas le seul à la maison...
En tant que Dingo de Remué sur disque et sur scène j'approuve ce message :hi:
et je conseille également la version en concert de Vers Les Lueurs :)
olivier62
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Re: Vers les lueurs

Message par olivier62 »

Je deviens accroc à Close West, j'adore ce morceau.
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ksong.l
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Re: Vers les lueurs

Message par ksong.l »

une semaine plutard : mon cd est rayé :( trop fort (j'avais mis le tout sur pc avant donc pas de drame mais quand même)

bref, sinon Lee renaldo est venu faire la session de "mainstream" ? parce que c'est bon pour les oreilles ça :)

et "quelques lumières" : cette voix .... :sante:
erika
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Re: Vers les lueurs

Message par erika »

Ce nouvel opus tombe vraiment à pic pour accompagner ces premières journées d'un printemps qui s'annonce définitivement lumineux. Il y a un côté "Always look on the (ultra)bright side of life" qui n'est pas désagréable quoiqu'un tantinet déstabilisant comparé aux échos plus obscurs des précédents albums. Quoique... Il me semble que depuis Auguri, le virage du côté solaire était déjà ébauché. Il n'y a qu'à regarder la photo de la pochette ! Du coup, je trouve que la Gaîté Lyrique porte un nom on ne peut plus "évident" pour ce concert privé qui s'annonce... :lang:
Majordome
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Re: Vers les lueurs

Message par Majordome »

Bonsoir,
Je suis vraiment surpris de voir le nombre de commentaires sur divers sites ou forum assez négatifs et exprimant déception voire "trahison" (mais trahison de quoi ? On se le demande...) à l'écoute de cet album... En tout cas, il me semble que c'est plus que pour les précédents albums...
Personnellement, plus je l'écoute plus je suis accro et pourtant j'ai beaucoup aimé (presque :cool: ) tout les autres albums, et bien sur, y compris Remué, comme nombre d'entre vous. A la différence que je comprend bien la réaction de Dominique A qui peut trouver chiant que des "adorateurs" de cet album comparent systématiquement son travail ultérieur à ce type de "mètre" étalon qui rendrait toute évolution inutile et impossible... J'en ai croisé lors de concerts et c'est effectivement des gens limite "chiants" qui semblent avoir "buggué" sur Remué et qu'on ne peut plus "rebooter" ( :o) ). Je serai à sa place ce genre de personne qui vous renvoie à la tronche un truc du genre "t'as pas fait mieux, j'attend que tu refasses la meme chose dans le prochain album" çà finirait par me coller les boules !!
Pour ma part, j'estime que Dominique A n'est pas l'homme d'un album mais bien un artiste qui construit sur le temps un parcours assez exemplaire, explorant des tas de pistes intéressantes et nous invitant à le suivre avec curiosité et ouverture d'esprit dans cette "initiation" (combien de fois j'ai eu plaisir à suivre ses conseils musicaux, par exemple).
Il faudrait peut être arréter de vouloir entendre toujours la meme chose et je ne vois pas pourquoi Dominique A ne serait pas aussi talentueux avec des textes et des musiques moins "sombres". En quoi son écriture serait-elle moins foisonnante ?
Et puis, pour ceux qui critiquent le côté "naïf" (pour ne pas dire pire, au vu de ce que j'ai lu sur le net) de "Rendez-nous la lumière", il faudrait peut-être relire les paroles du "courage des oiseaux" qui sont largement aussi "naïves" (fait assez justement souligné par Dominique A lui même dans une interview, je ne sais plus laquelle !)
Bref, il faudrait accepter d'écouter simplement un artiste qui créé pour être écouté par des "amateurs" de bonne musique au lieu de projeter sur lui une espèce d'icône idéale d'artiste sombre, tortueux, ésotérique et apprécié par des happy few... qui ne me semble pas lui correspondre.
Bref, ne pas bouder son plaisir... et se laisser porter, afin de ne pas passer à côté d'un aussi bel album.
soda
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Re: Vers les lueurs

Message par soda »

Je souhaite une réédition de la version fnac :oh:
Moleski
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Re: Vers les lueurs

Message par Moleski »

L’ETRANGE ET AGREABLE SENSATION DE DISPOSER D’UN CHATEAU,
DANS LES RECOINS DUQUEL J’AIME À REVENIR ME PERDRE.


Même si le mot est pourri d’incomplétude et d’américanisme, je peux me dire « fan » de Dominique A. Je me souviens être « tombé dedans », autour de 1999, à l’écoute de l’album « Remué ». Depuis lors, Dominique A est avec les projets de Michel CLOUP, Olivier DEPARDON et quelques rares autres, un repère artistique dont j’ai acquis une grande majorité de l’œuvre (j’avoue je ne me suis procuré le premier des albums ressortis « La fossette »+ »Un disque sourd » qu’avec « Vers les lueurs » il y a de ça quelques jours, mais sinon de la cassette d’«une femme sur le quai » aux « sons cardinaux » …je crois en avoir pas mal ).

C’est donc de cette sensation assez obsédante qui est la mienne depuis l’achat susmentionné de « Vers les lueurs » que je souhaitais parler ici. Elle fait déjà suite à beaucoup d’autres, chaque écoute me bringuebalant de la surprise à l’effort, de la difficulté à la joie, tous ce qui constitue en somme le « process » d’apprivoisement.

Aujourd’hui, des phrases polysémiques et des mélodies des morceaux de cet album me traversent plusieurs fois par jour et j’ai du mal à ne pas écouter l’album pendant … disons deux jours !

Je me souviens avoir éprouvé ces mêmes sensations avec « Tout sera comme avant », dont j’ai appris que Dominique n’était pas trop client. Je crois notamment que cet album avait dû lui aussi sortir au printemps et je me revois chercher frénétiquement ce disque pour me le passer où que je sois …

Je voudrais donc à nouveau remercier Dominique A, pour cette sensation de disposer d’un nouveau château, dans les recoins duquel j’aime à venir me perdre. Pour ses mots et leur sens, dont je n’aime rien tant que ne pas les comprendre de prime abord et qu’ils me saisissent au moment où je m’y attend le moins. Pour cette puissance évocatrice et l’énergie créative qu’elle génère en moi … et pour mille autres choses qu’aucun mot ne recouvre.

MOLESKI
Lionel Seppoloni
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Re: Vers les lueurs

Message par Lionel Seppoloni »

Bonjour à tous,

Je ne suis pas un habitué des forums ni du forum, mais je suis le travail de Dominique A depuis les débuts, avec un intérêt croissant, et je souhaitais juste dire à quel point son dernier opus me touche. En fait et surtout, le remercier.

En cette période où les discours ne visent ni le sens, ni la vérité mais seulement l’effet produit (qu’on mesure en nombre de votes ou en chiffres d’affaire...), il me semble que voilà la parole authentique de quelqu’un qui ne se laisse enfermer dans aucune caricature et ne se compromet pas (les soupçons que j’ai vus formuler ici ou là me semblent simplement relever d’un malentendu habituel lié au fait qu’on a tendance à figer dans une image qui nous convient le travail de l’artiste qu’on aime). Je trouve pour ma part beaucoup de liberté et d’audace dans cette manière presque nonchalante qu’a Dominique A de ne pas chercher à plaire ou à déplaire, à préserver ou à casser une image, mais à trouver à chaque fois une nouvelle manière de pousser plus loin son propre questionnement, son propre cheminement.

Vers les lueurs assume clairement (!) un désir de beauté et d’ampleur (alors que se complaire dans le terne et l’étroit est tellement plus facile). « Rendez-nous la lumière, rendez-nous la beauté » : il y a là quelque chose de tellement simple, tellement évident... On pourrait basculer dans la naïveté, voire la niaiserie new-age ou cette nostalgie molle qui est dans l’air du temps, mais Dominique A ne le fait pas. Il reste dans la nuance, l’ellipse et les non-dits : ainsi de cette belle variation, « si le monde était beau, nous l’avons gâché ». Il ne dit pas que c’était forcément mieux avant, mais bien que quelque chose a été perdu, que c’est terrible, et qu’il faut en prendre acte. Qu’est-ce que serait un travail artistique qui ferait l’impasse sur ce constat ? Juste de l’entertainment business, une manière plus ou moins sophistiquée de se voiler la face.
Même les textes les plus « simples » (« Contre un arbre », « Rendez-nous la lumière »...) sont superbement écrits – l'évocation de la souffrance animale se fait par des images suggestives et non par un discours. Il travaille en poète ou en peintre. On cherche « des alliés dans les feuilles », mais l’écorce reste « impénétrable » et nous n’avons pour tout recours, pour dépasser le cadre étroit de nos « petites affaires » que « des tâches de couleur mouvantes » ; on est loin de la chanson-tract, mais au cœur du travail artistique.

Voilà un disque qui met l’auditeur à l’écoute de son plus haut désir, sans rien promettre, sans simuler je ne sais quel paradis (« je suis sorti des rues, des jardins anxyogènes / mais je ne parviens pas jusqu’aux vallées sereines »). Un disque qui met en marche, un disque qui est lui-même un parcours où rien n’est joué d’avance. Un vrai chemin et pas une autoroute (le chemin est fait de tout ce qu’on découvre à mesure, alors que l’autoroute est subordonnée à la nécessité de parvenir à un but fixé d’avance).

On formule quand même d’abord un projet, on dit ce haut désir (« Contre un arbre », « Rendez-nous la lumière »). L’espoir meur, l’espoir renaît (« Ostinato »), avancer n’est nullement facile mais on affirme avec force : « j’ouvre des coffres », « je serai débarqué sur une terre... où la poussière ne dépose aucun voile ». Parfois, on se replie frileusement sur un tout petit territoire (« Parce que tu étais là », ou l’amour-consolation égoïste et regressif...). Mais il y a cet appel au dehors, qui résonne de plus en plus à travers les disques de Dominique A, depuis au moins L’Horizon (« Parfois j’entends des cris »), et qui vient de l’enfance (« Close ouest ») ou, mieux, de bien avant l’enfance (« Le convoi »).

Si l’artiste peut laisser se déployer toute l’ampleur d’une chanson monumentale comme « Le convoi » (c’est évidemment le point culminant !) sans jamais effleurer la grandiloquence ou tomber dans le ridicule, c’est aussi parce qu’il sait rester au plus près de l'expérience intime : « Loin du soleil » est simplement bouleversante (comme, naguère, « La fin d’un monde »), de même que « Quelques lumières ». L’enchaînement de « Vers le bleu » (texte et rythmique très simple, voire basique, nostalgie assumée et forme très classique) et de « La possession », me laisse pantois. Il me semble que l’un ne va pas sans l’autre, que c’est même une marque de pudeur que de les mettre côte à côte, comme on mettrait côte à côte une esquisse attachante qui laisse apparaître la toile et un chef d’œuvre parfaitement achevé.

« La possession » est, avec « Le convoi », le deuxième point culminant de ce chemin de crête (« Rendez-nous la lumière », c’est le vent qui souffle sur les crêtes, tout au long du chemin, et donne envie de grimper – si cela donne envie à beaucoup de monde de tenter l’ascension, tant mieux !). Les images donnent le vertige. Toujours cet appel du grand désir qui claque comme une prière contre l’abri des habitudes. Nous ne vivons pas à la hauteur de nos désirs, qui deviennent fuyants ; nous voulons posséder, alors que « ce qui nous possède » est forcément plus grand que nous... On pourrait sans doute traduire cela en termes philosophiques ou religieux ; ce serait une bonne manière de tenter, alors, de le posséder par une formulation qui donne l’impression qu’on a compris quelque chose! L’artiste ne le fait pas (dieu merci !), le texte le désigne à travers les images et la musique prend le relai.

L’ascension se poursuit avec le dernier enchaînement du disque, le plus époustouflant : « Ce geste absent » - une merveille de précision, tout un monde de détresse révélé dans un seul geste machinal, puisqu’il suffit en effet d’un geste machinal, d’un instant d’inattention, pour que cette qualité de présence vive qui s’était dévoilée un instant soit perdue... - et puis, « Le convoi », ou l’ouverture et l’ampleur maximum, qui emporte l’auditeur dans ce grand flux qui mêle le dedans et le dehors, l’homme et le monde, la naissance et la mort, dans une avancée épique...

Écoutant tantôt ce titre dans la voiture (Dominique A s’écoute vraiment bien en mouvement...), pris dans le flux de centaines d’autres voitures, il m’a semblé soudain que la musique et ce que je vivais coïncidaient, que la chanson me permettaient d’entrer dans ce flux (au lieu de pester contre la route encombrée). En voyant ces gens, ces enfants dans un square, ces passants, ces automobilistes, en nous voyant tous ainsi fragiles et emportés dans le grand flux du « Convoi », je me suis juste mis à pleurer, signe certain qu’une barrière vient de céder, que le cœur s’ouvre, que la vie circule.

Vers les lueurs n’est pas un disque qu’on achète et qu’on écoute : dans un tel moment, cela devient un filtre qui permet de voir clair, une manière d’entrer en écoute de soi-même et du monde, un poème.

Je suis navré d’avoir été si long et si emphatique, mais en fait, l’essentiel était déjà dit au début, et je le redis en conclusion: un grand merci à Dominique A, qui redonne vie à un art miné par l’industrie du loisir, et qui redonne vie tout court.
afreuzaufrais
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Re: Vers les lueurs

Message par afreuzaufrais »

A Lionel,
je n'ai ni ton talent littéraire, ni beaucoup de temps mais : ta reflexion me touche au plus profond. Ton évocation du Convoi , qui t'a accompagné dans le flux de notre vie de tous les jours , est très juste. Je te lirai désormais avec plaisir quand tu viendras nous faire coucou.

A Moleski, le fait que tu parles de TSCA m'interpelle car j'ai le sentiment que dans ce disque là , on pouvait entrevoir le travail réalisé sur le nouveau disque. Je serais curieux de le voir repris par le groupe actuel avec notamment le quintet à vent. J'ai apprécié également ton post...

Enfin, comme je l'ai déjà signalé, Dominique est partout dans ma maison depuis 2 semaines!
Sur les ordis de mes ados, mon fils l'écoutant en préparant ses cours de philo d'hypokhagne (je crois qu'il devient un vrai fan !!) et ma fille en se reposant. Pour ma part, le CD tourne en boucle sur ce vieux machin appelé "chaine HIFI" .
Salut à tous.
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ksong.l
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Re: Vers les lueurs

Message par ksong.l »

le fait que tu parles de TSCA m'interpelle car j'ai le sentiment que dans ce disque là , on pouvait entrevoir le travail réalisé sur le nouveau disque.
tout à fait d'accord... je trouve de plus en plus de ressemblance : les instruments à vent peut-être...
mais des arrangements nettement plus "noise" qui permettent d'élever certains morceaux.
Rapi
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Re: Vers les lueurs

Message par Rapi »

Cher Dominique,

Pour commencer je vais te parler de deux choses qui me chagrinent avant de parler du bonheur que tu me procures. Comme le chantait Bashung « Des coups de lattes, un baiser ». Premier reproche : dans l’effervescence de la sortie de ton nouvel album je suis déçu que seuls les acheteurs de la FNAC puissent bénéficier des deux titres bonus, parce que moi ce que j’aime chez toi se sont les chansons et deux chansons en plus d’un artiste que l’on suit assidument pour le fan que je suis ce n’est pas négligeable. Du cout après avoir acheté Vers Les Lueurs en version physique chez un vrai disquaire le jour de sa sortie, je me suis vu obligé de télécharger illégalement ton dernier album dans sa version FNAC, si Hadopi m’envoie un courrier je ferai suivre à Cinq7. Deuxième reproche : c’est quoi cette idée de faire un concert à quelques kilomètres de chez moi (ce soir 6 avril à Béthune) le même jour que MIOSSEC lui encore plus près de chez moi (ce soir 6 avril à Lens) bon sur ce point je t’exonère de toutes excuses vue que c’est Le Breton qui a calé sa date après toi.
Maintenant le baiser. Merci pour cet album, pour ces lueurs qui m’éclairent depuis quinze jours, j’aime tes chansons qui prêtent à de multiples interprétations, où je peux y retrouver des résonnances sur mon parcours personnel, ces chansons qui mettent des mots sur des sentiments que je n’arrive pas à exprimer. Dans cet album certaines chansons se prennent de front et ne prêtent pas à tergiversations comme « Rendez-nous la lumière ». Un peu de légèreté comme tu aimes à en saupoudrer tes albums depuis quelques temps ne peut pas faire de mal. Mais j’aime aussi ce que tu exprimes, il me semble, sur ton besoin de reconnaissance, mais pas à n’importe quel prix. Plusieurs passages dans cet album y font, à mon sens référence (mais peut être que je me trompe c’est là toute la qualité de ton travail, induire consciemment ou nos l’auditeur en erreur). Morceau choisis :

- Je ne demande pas la lumière, quelques lumières seulement(Quelques lumières)
un peu de reconnaissance mais pas celle à outrance qui mène à la people-isation

- Nous faisant miroiter d’entrer en possession
Du désir crépitant comme le feu sur la mer
Mais avons tenu et laissé au-dedans
Périr comme une plante le frisson qui couvrait
(La Possession)

Le reflet de ton attitude face au succès soudain qui te guettait à la sortie du « Twenty Two Bar »

- Tous les photons m’ignorent
Ceux qui les ont croisés
En parlent encore
(Par Les Lueurs)

là j’y vois le désir de quelqu’un qui souhaiterait un peu d’estime (pour son travail, pas entrer en « possession de choses qui te posséderaient », mais pour continuer à vivre de ton arts sans freins) et qui pour en avoir parlé avec d’autres artistes qui y ont gouté sait que qualité de l’œuvre et reconnaissance public peuvent cohabiter (cf : A.Bashung)

- Oh j’aurais préféré
Rien savoir de bon cœur
Rester dans la cour envasée
Mort de peur qu’on vienne m’éclairer
J’ôte la suie, vers quels périls
Mon visage pâle se dirige-t-il
(Par Les lueurs)

Voilà maintenant que tu sais que l’alliance qualité/reconnaissance est possible tu sembles près à être traversé par les lueurs sans savoir vers quels ailleurs tu te diriges.

Même le titre « Le Convoi » peut être interprété comme une envie de monter dans le train, et que dire du titre de l’édition bonus « Des Leurs » mais sans doute que tu parles d’autres choses.
Ce disque me touche également car il me donne l’envie de m’y remettre, pour tout dire j’écris aussi des petites chansons dans mon coin et les images que tes chansons véhiculent en appel d’autres chez moi. Alors je m’y suis remis sérieusement pour tenter d’autoproduire un petit ep qui sera peut-être mon disque sourd. Dans une récente interview tu disais que des amorce de chansons te venaient en faisant du vélo, les miennes me viennent en marchant, mais surtout lors des courses pédestres auxquelles je participe. Pendant que mon corps s’use sur des distances de 15 à 25 kilomètres mon esprit s’ennuie alors je l’occupe en improvisant des textes.
Tout cela pour te souhaiter d’être traversé par les lueurs mais surtout de devenir « Un bon chanteur vivant »

Sweet Sadness

P.S. à ce soir pour nous retrouver vers le bleu
Rapi
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Re: Vers les lueurs

Message par Rapi »

Oui moi aussi à chaque écoute je ne cesse de me dire que TSCA aurait eu une autre ampleur avec les musiciens de VLL.

Le souffle de vent, le crépitement des arbres contre le cavarme des machines et la rigidité de l'informatique.

sweet sadness
soda
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Re: Vers les lueurs

Message par soda »

A quand une nouvelle édition limitée comprenant Mainstream? J'ai raté l'édition fnac...
laurapalmer2043
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Re: Vers les lueurs

Message par laurapalmer2043 »

qui sait pourquoi l'édition fnac est introuvable?
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