Le nouvel album de Françoiz Breut

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kamuzo
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Message par kamuzo »

:lov: :lov2: MERCI MERCI SYG :lov2: :lov:
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YvAn
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Message par YvAn »

hier un titre extrait du nouvel album (titre avec JOEY BURNS ) chez Lenoir ça peut s'écouter sur son Site :)
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SYG
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Message par SYG »

Sur le site de Tôt Ou Tard, 2 titres de l'album en écoute :
- Km 83
- Over All
chamboultou
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Message par chamboultou »

Super ! Merci !!!! :) :) :) :)

Décidément, vivement la sortie de cet album !
Fabien
Santiago
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Message par Santiago »

Overall: Pas mal

Km 83: :lov: (est-ce bien le Dom a la guitare?)

Merci

Santiago
Et puis le feu, soudain le feu...
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kamuzo
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Message par kamuzo »

Santiago a écrit : Km 83: :lov: (est-ce bien le Dom a la guitare?)
tres bonne question!!!
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Jröm
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Message par Jröm »

Samedi 9 Avril 2005 : Erik Truffaz, Francoiz Breut

Dans le pont des artistes sur Inter...
Super, Truffaz ! :oups:
Patrice
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Message par Patrice »

Youpi!!! Françoiz sera en concert au Printemps de Bourges, le 20 avril!
http://www.printemps-bourges.com/progra ... .php?id=38
:bla: :bla: :bla:
jc
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Message par jc »

L'album s'appelle donc "Une saison volée".Cela commence par un instrumental de bon aloi. Je n’ai jamais compris l’intérêt de ces petits instrumentaux dont la Françoiz semble très friande depuis toujours. Je suppose que cela instaure un climat. Bon. C’est aussi court que c’est insignifiant et cela passe donc fort bien. Les choses sérieuses commencent avec « La certitude ». Un peu début un peu cliché avec arrivée tellement prévisible de la grosse cavalerie des instruments qui s’interrompt quand la voix de la Françoiz arrive. J’aime assez la reprise de la batterie balayée avec les quelques notes discrètes qui rappellent les ambiances du dernier Dominique A studio. Toute cette partie pendant laquelle on ne sait pas trop où va la chanson, tenue (et bien tenue) seulement par la voix et quelques touches instrumentales est très réussie. Par contre les grosses notes de guitare vibrantes rappellent furieusement du déjà entendu. L’énervement final est plaisant mais paroles sont lourdingues pour du Jérôme Minière: « sans relâche je sondes ses petites profondeurs, rien de plus à désirer/Comme si tout le reste m’était étranger »... bien chichiteux pour pas peu de sens. La frontière est toujours ténue dans ces textes entre la grâce et l’emphase ridicule. De ce titre, ma perception varie selon mon humeur et ma patience mais ce ne sont pas des paroles formidables. Un titre que j’apprécie plutôt mais qui sonne comme une chute de l’album précédent. Pour « Over all », c’est le David Herman Dune qui s’y colle à l’écriture et au chant partagé. Autre marotte de la Françoiz que de chanter en anglais avec un accent terrible et une maladresse tellement charmante n’est-ce pas. Mouais. L’intro est belle comme du Carla Bruni. La frenchie qui susurre un anglais approximatif pour émouvoir le mâle francophone est devenu un stéréotype bien usé. Au début j’étais excédé puis je m’y fais : j’aime beaucoup les voix doublées quand elles ne se la jouent pas trop et le piano qui semble vivre sa vie (et aussi les petits pincements de cordes de la fin). Et puis j’adore sa voix et perds donc toute notion critique même si elle en fait des tonnes avec les prises de respiration ostensibles, le pathos. Et le frère Dune qui chante avec les tripes sur la table quand même ! On l’imagine bien beugler avec une main sur l’oreille pour faire rock star comme David Halliday et franchement... Il va finir par participer à la chanson pour le tsunami c’est pas possible. Enfin une vraie bonne chanson avec « Le ravin » De la grande Françoiz classique. Les clichés sont légion encore une fois (les montées, l’évocation de l’amour qu’on dirait surgie des skyblogs) mais voilà, il y a cette grâce inexplicable qui emporte tout. Mélodie très efficace, chant enlevé… Je crois qu’il y a suffisamment de finesses dans le chant qui ne se contente pas d’alterner couplets et refrains, dans les variations mélodiques (vers la fin par exemple mais il y a aussi les tintements d’ouverture) pour qu’on ne se lasse pas trop vite de cette chanson exquisément courte comme toute chanson pop digne de ce nom. L’album est enfin lancé donc. « La vie devant soi » est pour l’instant ma chanson préférée. Je pense qu’elle le restera parce qu’elle a tellement d’avance sur les autres… Voilà ce que j’attendais de cet album : retrouver Françoiz Breut dans les sons, les ambiances, les paroles mais aussi continuer à découvrir une Françoiz que je ne connaissais pas encore. Difficile d’évoquer une chanson que je trouve parfaite et qui m’échappe et même que c’est pour cela que je la trouve parfaite. Une question d’alchimie évidemment. Les paroles ne sont pas extraordinaires (écriture automatique) mais la superposition des voix, leurs décalages, la variété des tons, l’espèce de morgue avec laquelle les mots sont prononcés, l’urgence… Tout cela fait que la voix hypnotise. Le son est d’une clarté magnifique. Le passage sur « la jeunesse bordel » est somptueux avec la rythmique aérienne, les guitares johnny marresques et ces sons venus d’on ne sait où qui se greffent les uns aux autres avec une évidence confondante. « On fait ce qu’on peu de sa vie »… et cette grosse basse qui revient. En compétition pour l’hymne 2005 ce titre. Ah non, c’est déjà pris par le titre 9 de God + 13. C’était bien tenté pourtant. Quel casting quand même. Voilà maintenant le Fabio Viscogliosi qui se colle à « Ultimo », l’espagnolade (euh l’italionade) de service à peu près aussi sincère et inspirée qu’un titre de Calexico. Hum. Un peu fatiguant quand même cette tendance bobo world music avec rien qui dépasse. Les respirations outrées, les roucoulades sont usantes. Décidément entre le charme narquois d’une fille éblouissante et les œillades allumeuses d’une poseuse, il n’y a que quelques notes. Birkin est presque sobre à côté. Et arrive la première chanson du Dominique A avec « Km 83 ».
Encore une chute de 20 à 30000 jours. Très jolie chanson même si les minauderies (renversssssseeeeeeeeuuuu, berçççççerrrrrra, averrrrrrrssssse, je ssssssssuis…) sont limite horripilantes. La mélodie est limpide et les ornementations s’intègrent avec évidence et finesse. Encore une fois, le cadre général est très très convenu avec le ralentissement, la montée instrumentale finale avec le type qui se fait mal aux doigts, la guitare rythmique de bon aloi, les riffs millésimés paris-texas et tout ce cirque… Heureusement que la musique n’est pas une science exacte et que des vieux pots peuvent émerger des chansons qui nous tiennent sans que rien ne le laisse prévoir. « Killlommmèètreu haaaaaaaa quatreuuuuu vingtroiaaaaaaaaa ». Elle a pris des cours au château de la starac ou je ne m’y connais pas. Quand même. Mais la rupture mélodique de la première minute est très jolie et la musique est vraiment naturelle, très prenante. Le texte est trop linéaire et démonstratif mais ce côté besogneux ne me dérange curieusement pas spécialement. « Sur le balcon » et de trois vignettes ridicules. Jérôme Minière encore pour « Une ville allongée sur le dos ». La grandiloquence de « Fouiller la carte d’état major de nos rêves » ou de « cela m’a remplie de questions » m’agacent à chaque fois. « Comme les mains d’un enfant/ Je n’ai jamais mis les pieds » ou « un fleuve l’étreindrait dans ses bras » sont grotesques ! Les textes de cet album sont vraiment très moyens. Didactiques, lourdement métaphoriques… On est très très loin de « Si tu disais » ou « Le grand filtre du monde ». « Des choses épouvantables » n’évoquent pas grand-chose et puis tous ces adverbes, cette emphase pour masquer le vide. Le texte fait qu’on s’emmerde assez vite dans ce titre. Ils ont dû le sentir d’ailleurs puisqu’il y a cet écho qui arrive sans autre raison que de maintenir un vague intérêt. J’aime du coup assez la fin patchwork avec morceaux de contrebasse. Le début est assez réussi aussi avec ces chœurs et cette petite guitare relayée par quelques tintements. C’est finalement un titre que j’aime assez mais pas pour longtemps : il tourne vraiment trop à vide. Enfin une basse qui claque, une attaque qui empoigne et séduit immédiatement. « La boite de nuit » de Philippe Poirier décolle un peu. Texte toujours aussi fadasse (« sur je ne sais quel dancefloor » sonne faux mais faux…). Incroyable quand même que ces textes tellement narratifs : j’ai fait ceci et puis alors, et finalement… Voix encore une fois pleine de minauderies et d’affectation (surtout dans le premier couplet). Mais la montée sur « il ronronne comme un sphinx » est tellement belle. J’adore le dialogue grosse basse bien charnue et batterie claire. Le pseudo break a déjà été fait mille fois mais je veux bien me faire avoir une mille et unième fois. Je l’aime bien ce titre quand même. L’affectation sur « Please by angry » devient vraiment insupportable. Heureusement que la rupture brutale arrive assez vite pour donner un peu de nerf à cette bluette bien entamée mais aussitôt ternie par les claviers à la Doors. Après, si ce n’est pas beaucoup plus convaincant, c’est quand même moins horripilant. Quoique ce type qui joue du piano debout est bien fatiguant quand même. Comme pas mal de titres, on a l’impression qu’il y a trois ou quatre parties dans cette chanson : on peut y voir une sympathique variété ou une incapacité à trouver une mélodie qui tienne la durée d’une chanson. Ici, je pense pour la deuxième hypothèse car toute la deuxième moitié de la chanson est quand même du remplissage. Très belles cordes portées par la rythmique roulée de « Ciudad del mar ». Les craquements, les minauderies encore (et la rota n’aide certes pas), les clichés de l’espagnolade (putain, j’ai jamais fait d’espagnol mais « ciudad, mar, sombre » ne sont quand même pas les seuls mots de cette langue non ?)… Le moment d’envolée où on ne sait trop si c’est la voix ou l’instrument est une vraie réussite. Le son et la mélodie très justes font que j’apprécie quand même ce titre malgré le pathos facile et l’impression décidément récurrente depuis le début d’entendre de la musique fabriquée qui souffre d’un gros défaut de sincérité ou de nécessité. Je me rends compte que je suis dur mais… « Le premier bonheur du jour »… ce n’est pas ce petit rire faussement Jeanne Moreau à grands coups de coude dans les côtes qui va me rassurer. On dirait plus que jamais Bardot alors que c’est une reprise de Françoise Hardy. Il y a certes de plus mauvaises références mais une cartomancienne mon dieu. « La branche du figuier » maintenant : voilà ce qui arrive quand on cherche l’inspiration dans Maisons et Jardins spécial mas provençaux. Ce texte est d’une abyssale niaiserie « épaule… pauaule…, l’oiseau qui a chanté… ». Katerine sait faire ça avec suffisamment de distance pour que cela soit intéressant mais ici, on joue avec des codes qui étaient eux-mêmes des codes (je ne sais pas si je suis clair). C’est de la musique de bon aloi, pour gens de bon goût. Comme j’ai bon goût, cela ne me déplait pas outre mesure mais que c’est vide. Encore une fin étirée un peu gratuitement d’ailleurs : on se croirait dans un film de Woody Allen. Et on termine avec la deuxième proposition du Dominique A avec « Contourne-moi ». Encore un début chichiteux au possible. « Contourne moi comme une saison volée » que c’est beau mon dieu que c’est beau. Et « mes enfants je vous charge de ce temps » : on dirait Chantal Goya qui aurait rencontré Julie Garland. Décidément, un jeu vain avec les codes de la culture bien peignée depuis longtemps recyclés. Heureusement que la musique qui me semblait au début beaucoup trop inspirée du Bjork Lars von trier me plait de plus en plus au fil des écoutes. Mais il faut surmonter cette voix de petite fille à qui on collerait bien deux baffes (pardonne lui Françoiz il ne sait pas ce qu’il dit).
Rafael
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Message par Rafael »

Bonjour,

j'ai lu que DomA ne joue aucun instrument dans le nouvel album de Françoiz, bien qu'il a participé aux textes.

Quelqu'un me pourrait dire quelle est la relation actuellement entre DomA et Françoiz??

Merci.
CHERDON
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Message par CHERDON »

Rafael a écrit :Bonjour,

j'ai lu que DomA ne joue aucun instrument dans le nouvel album de Françoiz, bien qu'il a participé aux textes.

Quelqu'un me pourrait dire quelle est la relation actuellement entre DomA et Françoiz??

Merci.
On imagine bien qu'ils vivent leur vie, ne se touchent plus, mais se croisent lors des gardes alternees, et au moment de se refiler le mome, prennent un cafe ensemble, et parlent musique, un sujet qui ne fache pas...
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Message par CHERDON »

Tres interressant rapport de jc, meme si je ne suis pas d'accord avec tout (on a pas l'air d'apprecier les memes morceaux), je le suis sur certains textes bien fades, sur des melodies souvent peu inspirees, sur des arrangements qui ne sauvent rien malgre Toorop.

J'aime bien "la certtitude", "over all", "km 93", et "contoune moi". et n'accroche pas sur les espagnlodes, italionades ou "la vie devant soi" (le texte m'emmerde).

Mention Speciale pour les petits livrets illustres par Francoiz, joints a l'edition speciale.
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GérAld
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Message par GérAld »

CHERDON a écrit :Tres interressant rapport de jc, meme si je ne suis pas d'accord avec tout (on a pas l'air d'apprecier les memes morceaux), je le suis sur certains textes bien fades, sur des melodies souvent peu inspirees, sur des arrangements qui ne sauvent rien malgre Toorop.

J'aime bien "la certtitude", "over all", "km 93", et "contoune moi". et n'accroche pas sur les espagnlodes, italionades ou "la vie devant soi" (le texte m'emmerde).

Mention Speciale pour les petits livrets illustres par Francoiz, joints a l'edition speciale.
Pour l'instant apres 2-3 ecoutes j'ai du mal avec l'ensemble de l'album, mais je l'ai écouté d'une oreille distraite (j'aime "over all" découvert au concert au Café de la Danse).
La version du cd avec illustration est bien sympa.
Rafael
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Frrrr en frrrrançais; ça va mieux.

Message par Rafael »

Si vous me permettez, les paroles des chansons en espagnol et en italien ne se comprennent presque absolument rien.

Dommage.
Santiago
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Message par Santiago »

C'est bien vrai, ça, et parfois ça casse un peu l’atmosphère. En plus, sur Please be angry, on dirait qu'elle dit plutôt: "please be hungry".

Je suis un peu déçu avec le disque, les chansons sont en général un peu faibles. Plein de bons sons, mais on a l'impression que des fois ils ne soutiennent pas vraiment les chansons (Le ravin sonnait beaucoup mieux en live).

Par contre, Km 83 est excellente, et les arrangements sont parfaits (le vibraphone, le banjo de Sacha, le hammond...)

Santiago
Et puis le feu, soudain le feu...
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