J'arrive vers 19h30, soit 1h30 avant le concert.
Bon ok, j'arrive toujours largement en avance pour venir voir Dominique A. Donc j'étais le premier. J'aime ce moment où je peux voir les gens qui comme moi apprécient le travail de M. Ané.
Pour aller vite dans l'analyse sociologique, quelques jeunes pétards à la main, ultra prétentieux. Quelques personnes plus âgées, venues en couple. Et puis des gens de plus de 50 ans.
C'est marrant, au concert de Miossec, c'était différent. Il y avait que des mecs, veste en jeans, libé à la main, levant le poing pendant le concert. Donc rien à voir.
Vers 20h20, quelques personnes près de l'entrée mais ça arrive tout doucement. J'ai pas apporté d'appareil photo, je voulais en faire quelques unes, mais bon, il y a deux ans, la dernière fois que Dominique est venu à Bordeaux, et dans la même salle, le mec de la sécurité m'avait sauvagement retiré mon appareil des mains, donc désolé pas de photo, juste des souvenirs.
21h. Le concert commence. La première partie est Laëtitia Sheriff. Connais pas. J'entends les gens autour dite "il paraît que c'est la pj harvey française" Ah bon ? Bon si vous le dîtes, moi je trouve qu'elle a la voix de Bjork, avec une musique plus rock.
Parmi les deux musiciens qui l'accompagnent, je reconnais Olivier Mellano, toujours impressionnant, un mélange de force et de facilité chez lui, très bon, il reste toujours calme même quand l'ambiance du morceau est très tendu.
Bref, je trouve la chanteuse pas à l'aise dans ses basques, un mec me dit "je l'ai déjà vu, c'est mieux maintenant, elle se lâche beaucoup plus". Je dis "ah bon", et le concert continue.
22h30. Dominique entre en scène. Et il faut dire que bon, à chaque fois que je le vois, il y a comme un pincement, un truc, comme quelqu'un de proche que l'on n'a pas vu depuis longtemps. Le concert débute, et au début j'ai un peu de mal avec la nouvelle formation.
D'ailleurs, il y avait des percus, une contrebasse, un sax, un tuba, un piano, des guitares, toutes les pédales d'effet de Dominique, une trompette, et des bruits bizarres ...
Au bout du deuxième morceau, je retrouve ce mélange de rage et de douceur propre à ce cher Dominique, et j'en prends plein la tronche pour résumer. Le concert à duré deux heures, j'ai pas vu passer le temps.
Dominique a enchaîné avec une énergie de fou. Il a mêlé humour et émotion profonde. J'ai eu du mal à reconnaître certains morceaux tellement il les a maltraité. Il se remet tellement en question, il innove tout le temps, "mais comment il fait ce mec" me demande mon voisin, "ben il est bourré de talents" que je lui réponds, je savais pas quoi dire.
Le public un peu mou malgré la magie et les ambiances différentes s'est finalement réveillé pour le rappeler. Alors, Dominique est revenu deux fois. Un mec dans la salle a crié "le twenty two !! " et Dominique en rigolant a répondu "ouais, c'est ça..."
0h30. Le concert est terminé. Je veux rencontrer Dominique, mais le service de sécurité me prend sûrement pour un terroriste. D'ailleurs, il fait évacuer toute la salle en deux minutes.
01h00. Je rentre chez moi. Il me faudra du temps pour m'endormir. Je chante encore avec Antonia. Je ne pensais pas que Dominique pouvait encore me suprendre. Après la tournée Remué, Auguri et solo, je pensais être rodé. Quelle connerie ! Il est toujours aussi impresionnant.
Il danse, il crée une harmonie étrange, quelque chose que je ne trouve pas ailleurs. Je ne sais pas. Il faudra qu'il me dise.
Liste des morceaux (pas dans l'ordre)
tout sera comme avant
le départ des ombres
elle parle à des gens qui se sont pas là
comment certains vivent
en secret
ses yeux brûlent
dobranoc
dans les hommes
où sont les lions
rien qu'à voir
pour la peau
le commerce de l'eau
les hommes entre eux
bowling
1er rappel
revenir au monde
la mémoire neuve
antonia
2ème rappel
les éoliennes
Contre-jour
Concert Dominique A à Bordeaux (résumé)
Mauvaise nouvelle
Oui Gérald,
C'est gentil de demander.
Eh bien, pour le moment, 4 éditeurs ont refusé.
Voilà, disons que j'avance pas à pas dans le monde de l'édition.
Bien à toi,
Arno
C'est gentil de demander.
Eh bien, pour le moment, 4 éditeurs ont refusé.
Voilà, disons que j'avance pas à pas dans le monde de l'édition.
Bien à toi,
Arno