Salut Jean-R et bienvenu ici.
Comme moi, j'attends avec impatience le support cd, pour découvrir le livret (s'il y en a un ....), les photos, etc ....
A bientôt,
Arnaud
L'horizon (working project)
Hello,
Je ne vois pas de moyen de vous mettre ça en lien direct alorsc 'est du copié-collé: interview de Dominique A dans l'hebdo nantais PIL' ( www.pil-lesite.fr ). Je vous laisse découvrir l'ensemble. J'ai été, toutefois, assez effaré par la question d'ouverture... voire par la partie relative à Nantes.
Bonne lecture!
Avec son nouvel album, L’horizon, le songwriter fait sonner les mots comme personne et s’incrit définitivement comme la plus fine plume du pays
Dominique A en forme olympique
Elle est désormais bien loin l'époque où Dominique A posait devant la tour LU. Il avait encore des cheveux. En 2006, le songwriter a toujours le crâne rasé et fait la promo de chez lui, en Belgique. Il nous parle de Nantes, forcément, d'écriture et de guitare. Et cousins belges obligent, on ne peut s'empêcher d'y aller de notre blague. Quel est le meilleur album de Dominique A ? Le prochain.
Chaque nouvel album que tu sors est toujours meilleur que le précédent. Comment tu l'expliques ?
Je n'ai pas une vision globale de ma discographie. Je prends mes albums un par un. Ils correspondent à des moments et me permettent de recadrer mes envies. Ainsi chaque album est l’occasion d’aller plus loin, de me dépasser. Sans être dans la compétition. À l'écriture et à l'enregistrement, j'essaie de trouver le bon axe pour concrétiser mes désirs musicaux.
Justement en termes d'écriture, cette concrétisation est-elle douloureuse ?
Ce processus se passe sur la longueur et correspond à un moment de jubilation. J'éprouve alors de la douleur à la sortie du disque, sur la route. En fait quand je n'écris plus. Si je n'écris pas, je me sens inutile. J'ai l'impression d'être au chômage. Par contre, l'écriture n'est pas une obsession. Je ne me mets pas dans des états pas possibles pour elle. C'est juste une nécessité. Comme boire et manger. Il faut le faire.
Comme écrire pour les autres ?
Je découvre. Par rapport à quelques années auparavant, je ne fais plus de blocage psychologique. Je viens d’écrire pour Birkin, Balibar, Bashung et Jean Guidoni. Je découvre et donc ne suis pas encore aguéri à cet exercice. Néanmoins, en répondant à ces demandes, j’arrive à trouver de nouvelles pistes d’écriture.
Sur “L’horizon”, tu évoques de nouveau la ville, mais aussi la mer.
La ville est évidemment un élément récurrent. Mais je n’y pense pas trop. Je vis dans les villes et il y a tant de choses à raconter sur elles. Quant à la mer, cela est lié à mon voyage au Groënland. Ces images maritimes me trottent dans la tête. Sans pour autant être capable d’expliquer pourquoi.
Aujourd’hui, sur “L’horizon”, tu as repris ta guitare. En étant qu’interprète sur “Tout sera comme avant”, avais-tu ressenti un manque ?
Sur Tout sera comme avant, mon objectif était d'être frustré. Là, j'avais envie de revenir à quelque chose de plus frontal, de plus physique. J'ai dû mal à me mettre dans la position du chanteur-chanteur. La guitare est plus qu'un accompagnement. Sans elle, je ne me projette pas aussi facilement.
Avec cette approche frontale, le disque sonne plus “folk“. S'agit-il d'un retour aux sources ?
On est dans le contrecoup des années 80. On se rend compte que la forme folk n'est pas morte. Elle est bien vivante et permet d'injecter de la subjectivité.
Et de l'authenticité…
Depuis le début, je me méfie de ça. Il faut être gonflé pour faire un disque que folk. Un morceau comme Rue des marais est un absolu. Mais il faut être sacrément armé pour écrire tout un album dans cet état d'esprit. On prend donc des détours. Car ce n'est pas notre culture.
Ta culture n'est-elle pas de composer des morceaux d'une complexe simplicité ?
La structure des morceaux est simple. Et je prends un malin plaisir à y injecter des éléments de complexité. Il est vrai qu'à l'heure actuelle, je recherche une cohérence. Avec ce souci de corser les morceaux en cours de route. Je ne recherche pas la clarté à tout prix. Je veux cumuler à l'arrière-plan, les sources de satisfactions auditives. Bon là, je veux faire le bon élève. Je me penche donc sur ma musique. Mais je fais de la chanson. Et par définition, une chanson doit rester simple. Pour moi, tout est de l’ordre du plaisir.
Tu parles d’envie, de plaisir, de satisfaction. T’arrive-t-il toutefois de penser à la fin?
À une époque, j’y pensais quatre mois dans l’année. Aujourd’hui, seulement dix jours par an. La reconnaissance permet de ne pas y penser. Mais attention, cette reconnaissance qui s’est installée dans la durée, ne m’a pas ramolli. Et puis commercialement, ce n’est pas la panacée. Mon plus gros score, c’est 50 000 exemplaires pour Auguri. Tu vois, ça ne peut que me donner envie de continuer.
Que signifie ta signature sur Olympic Disk ?
Cette signature ne faisait qu’anticiper un état de fait. Je pouvais faire ce disque chez EMI; mais je n’aurais pas pû rester chez eux. Je sentais qu’on allait commencer à empièter sur ma liberté artistique. J’ai donc décidé de quitter EMI. Mon arrivée sur Olympic Disk a généré une nouvelle dynamique. Je coproduis l’album. Mais ce n’est pas non plus une profession de foi de ma part.
Les dates de concerts tombent. À l'exception d'un show case à la Fnac, rien à Nantes. Un hasard ou une envie de ta part ?
Nantes n'est pas une ville facile. Le public est réputé pour être dur et froid. Ce qui est assez juste. La dernière fois, ça ne s'était pas bien passé. J'avais la sensation de ne plus être du pays. On venait voir ce que je valais. Pour la tournée L'horizon, ce n'est pas voulu. Mais c'est symptomatique.
Jettes-tu toujours quand même un œil sur la scène nantaise ?
J'entendais cette réflexion lors de la sortie de La fossette. C'est horrible de m'en servir aujourd'hui. Mais je ne peux pas m'empêcher de dire que Mansfield tya est un groupe prometteur.
propos recueillis par Arnaud Bénureau
En show-case, le vendredi 10 mars à 17h30 à la Fnac, place du Commerce. Entrée libre.
Le vendredi 14 avril à 22h30 au Festival Mythos, Rennes. Entrée : 15 E et 20 E. Rens. www.festival.mythos.com
Dominique A
L'horizon
Avec L'horizon, Dominique A s'amuse du sac et du ressac. Tantôt introspectif (Rue des marais), tantôt explosif (Dans un camion et son road movie à l'amitié, à la mort), son nouvel album est naturellement décomplexé et donc moins alambiqué que son précédent Tout sera comme avant. Le songwriter semble écrire un bilan. Celui d'un artiste aux cicatrices visibles, mais sûr de son talent. Une sensation de simplicité transpire de ce carnet de bord. Pourtant, rien n'est jamais simple. Car Dominique A détourne toujours malicieusement la grammaire de la pop et confirme là son rôle de leader de la chanson française. Alors certains peuvent bien essayer de le suivre. Mais personne ne le rattrapera. Dominique A sait déjà ce qui se cache derrière L'horizon. Les autres, non. AB
L'horizon (Olympic Disk/Wagram).
Disponible le 6 mars
Je ne vois pas de moyen de vous mettre ça en lien direct alorsc 'est du copié-collé: interview de Dominique A dans l'hebdo nantais PIL' ( www.pil-lesite.fr ). Je vous laisse découvrir l'ensemble. J'ai été, toutefois, assez effaré par la question d'ouverture... voire par la partie relative à Nantes.
Bonne lecture!
Avec son nouvel album, L’horizon, le songwriter fait sonner les mots comme personne et s’incrit définitivement comme la plus fine plume du pays
Dominique A en forme olympique
Elle est désormais bien loin l'époque où Dominique A posait devant la tour LU. Il avait encore des cheveux. En 2006, le songwriter a toujours le crâne rasé et fait la promo de chez lui, en Belgique. Il nous parle de Nantes, forcément, d'écriture et de guitare. Et cousins belges obligent, on ne peut s'empêcher d'y aller de notre blague. Quel est le meilleur album de Dominique A ? Le prochain.
Chaque nouvel album que tu sors est toujours meilleur que le précédent. Comment tu l'expliques ?
Je n'ai pas une vision globale de ma discographie. Je prends mes albums un par un. Ils correspondent à des moments et me permettent de recadrer mes envies. Ainsi chaque album est l’occasion d’aller plus loin, de me dépasser. Sans être dans la compétition. À l'écriture et à l'enregistrement, j'essaie de trouver le bon axe pour concrétiser mes désirs musicaux.
Justement en termes d'écriture, cette concrétisation est-elle douloureuse ?
Ce processus se passe sur la longueur et correspond à un moment de jubilation. J'éprouve alors de la douleur à la sortie du disque, sur la route. En fait quand je n'écris plus. Si je n'écris pas, je me sens inutile. J'ai l'impression d'être au chômage. Par contre, l'écriture n'est pas une obsession. Je ne me mets pas dans des états pas possibles pour elle. C'est juste une nécessité. Comme boire et manger. Il faut le faire.
Comme écrire pour les autres ?
Je découvre. Par rapport à quelques années auparavant, je ne fais plus de blocage psychologique. Je viens d’écrire pour Birkin, Balibar, Bashung et Jean Guidoni. Je découvre et donc ne suis pas encore aguéri à cet exercice. Néanmoins, en répondant à ces demandes, j’arrive à trouver de nouvelles pistes d’écriture.
Sur “L’horizon”, tu évoques de nouveau la ville, mais aussi la mer.
La ville est évidemment un élément récurrent. Mais je n’y pense pas trop. Je vis dans les villes et il y a tant de choses à raconter sur elles. Quant à la mer, cela est lié à mon voyage au Groënland. Ces images maritimes me trottent dans la tête. Sans pour autant être capable d’expliquer pourquoi.
Aujourd’hui, sur “L’horizon”, tu as repris ta guitare. En étant qu’interprète sur “Tout sera comme avant”, avais-tu ressenti un manque ?
Sur Tout sera comme avant, mon objectif était d'être frustré. Là, j'avais envie de revenir à quelque chose de plus frontal, de plus physique. J'ai dû mal à me mettre dans la position du chanteur-chanteur. La guitare est plus qu'un accompagnement. Sans elle, je ne me projette pas aussi facilement.
Avec cette approche frontale, le disque sonne plus “folk“. S'agit-il d'un retour aux sources ?
On est dans le contrecoup des années 80. On se rend compte que la forme folk n'est pas morte. Elle est bien vivante et permet d'injecter de la subjectivité.
Et de l'authenticité…
Depuis le début, je me méfie de ça. Il faut être gonflé pour faire un disque que folk. Un morceau comme Rue des marais est un absolu. Mais il faut être sacrément armé pour écrire tout un album dans cet état d'esprit. On prend donc des détours. Car ce n'est pas notre culture.
Ta culture n'est-elle pas de composer des morceaux d'une complexe simplicité ?
La structure des morceaux est simple. Et je prends un malin plaisir à y injecter des éléments de complexité. Il est vrai qu'à l'heure actuelle, je recherche une cohérence. Avec ce souci de corser les morceaux en cours de route. Je ne recherche pas la clarté à tout prix. Je veux cumuler à l'arrière-plan, les sources de satisfactions auditives. Bon là, je veux faire le bon élève. Je me penche donc sur ma musique. Mais je fais de la chanson. Et par définition, une chanson doit rester simple. Pour moi, tout est de l’ordre du plaisir.
Tu parles d’envie, de plaisir, de satisfaction. T’arrive-t-il toutefois de penser à la fin?
À une époque, j’y pensais quatre mois dans l’année. Aujourd’hui, seulement dix jours par an. La reconnaissance permet de ne pas y penser. Mais attention, cette reconnaissance qui s’est installée dans la durée, ne m’a pas ramolli. Et puis commercialement, ce n’est pas la panacée. Mon plus gros score, c’est 50 000 exemplaires pour Auguri. Tu vois, ça ne peut que me donner envie de continuer.
Que signifie ta signature sur Olympic Disk ?
Cette signature ne faisait qu’anticiper un état de fait. Je pouvais faire ce disque chez EMI; mais je n’aurais pas pû rester chez eux. Je sentais qu’on allait commencer à empièter sur ma liberté artistique. J’ai donc décidé de quitter EMI. Mon arrivée sur Olympic Disk a généré une nouvelle dynamique. Je coproduis l’album. Mais ce n’est pas non plus une profession de foi de ma part.
Les dates de concerts tombent. À l'exception d'un show case à la Fnac, rien à Nantes. Un hasard ou une envie de ta part ?
Nantes n'est pas une ville facile. Le public est réputé pour être dur et froid. Ce qui est assez juste. La dernière fois, ça ne s'était pas bien passé. J'avais la sensation de ne plus être du pays. On venait voir ce que je valais. Pour la tournée L'horizon, ce n'est pas voulu. Mais c'est symptomatique.
Jettes-tu toujours quand même un œil sur la scène nantaise ?
J'entendais cette réflexion lors de la sortie de La fossette. C'est horrible de m'en servir aujourd'hui. Mais je ne peux pas m'empêcher de dire que Mansfield tya est un groupe prometteur.
propos recueillis par Arnaud Bénureau
En show-case, le vendredi 10 mars à 17h30 à la Fnac, place du Commerce. Entrée libre.
Le vendredi 14 avril à 22h30 au Festival Mythos, Rennes. Entrée : 15 E et 20 E. Rens. www.festival.mythos.com
Dominique A
L'horizon
Avec L'horizon, Dominique A s'amuse du sac et du ressac. Tantôt introspectif (Rue des marais), tantôt explosif (Dans un camion et son road movie à l'amitié, à la mort), son nouvel album est naturellement décomplexé et donc moins alambiqué que son précédent Tout sera comme avant. Le songwriter semble écrire un bilan. Celui d'un artiste aux cicatrices visibles, mais sûr de son talent. Une sensation de simplicité transpire de ce carnet de bord. Pourtant, rien n'est jamais simple. Car Dominique A détourne toujours malicieusement la grammaire de la pop et confirme là son rôle de leader de la chanson française. Alors certains peuvent bien essayer de le suivre. Mais personne ne le rattrapera. Dominique A sait déjà ce qui se cache derrière L'horizon. Les autres, non. AB
L'horizon (Olympic Disk/Wagram).
Disponible le 6 mars
passe même pas à nantes : 
public froid ? c'était surtout son concert qui était froid et chiant :-(
et puuis jouer dans une salle de danse contemporaine (le cube dONYX, c'est pas non plus ce qui se fait de mieux...)
d'un autre coté, le meilleur du dernier album , c'était en show case :-)
alors vivement ce show case !
public froid ? c'était surtout son concert qui était froid et chiant :-(
et puuis jouer dans une salle de danse contemporaine (le cube dONYX, c'est pas non plus ce qui se fait de mieux...)
d'un autre coté, le meilleur du dernier album , c'était en show case :-)
alors vivement ce show case !
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Drenek
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- Enregistré le : mar. 17 déc. 2002, 12:09
- Localisation : Rennes
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Risque d'y avoir du monde à la Fnac de Nantes... j'y serai aussi en attendant Mythos à Rennes.
Modifié en dernier par Drenek le sam. 04 mars 2006, 13:57, modifié 1 fois.
" L'art. Pour ne pas être broyé. " Bram Van Velde
Bah! On va pas se laisser cracher à la gueule par un crâne d'oeuf!Jröm a écrit :rancunier !ksong.l a écrit :passe même pas à nantes :
public froid ? c'était surtout son concert qui était froid et chiant :-(
Sinon, même chanson pour ksong.l que pour moi, son concert de l'Onyx m'a vraiment gonflé: les micro-arrangements aux cuivres, tout péteux, genre le break qui ferait bien pour un jingle sur France Culture mais qui rend les chansons pénibles à écouter ça pousse vers la sortie, ce que j'ai fini par faire au bout de plus de 3/4 d'heure, ce qui n'était déjà pas si mal...
Je ne pensais pas avoir un jour à quitter un concert de Dominique A en pleine action!
Pourtant, les très bons showcase, surtout u LU, m'avaient donné envie de ré-écouter ce "Tout sera écoutable comme avant" qui m'était tombé des mains à sa sortie...
Pourle moment, "L'horizon" ne me laisse pas espérer d'embéllie mais je me dis que, comme l'autre fois, une interprétation nue et en solo risque de me séduire davantage...