Bonjour, j'écris des textes. Peuvent-ils intéresser Dominique A ?
1-LE MIRACLE DE L’AMOUR
T’aimer sans te connaître
T’aimer sans t’avoir vue
C’est le miracle à naître
Des souvenirs perdus
T’aimer sans Dieu ni maître
T’aimer sans retenue
C’est garder la fenêtre
Ouverte sur les nues
Mais qui es-tu belle inconnue
Toi qui dors à mes côtés
Et qui joues à l’ingénue
Dans le chaud matin d’été
T’aimer sans te soumettre
T’aimer sans te priver
C’est un jamais peut-être
A ton âme rivé
T’aimer sans disparaître
T’aimer sans renoncer
C’est la surprise d’être
Parfois à tes côtés
Mais qui es-tu fille du vent
Toi qui rêves à l'infini
Et qui s'éveilles doucement
Dans le calme de la nuit
T’aimer sans te permettre
T’aimer sans te prier
C’est un silence à mettre
Au bout de l’encrier
T’aimer sans comparaître
T’aimer sans t’accuser
C’est l’amour fou du maître
Au regard amusé
Mais qui es-tu ma douce reine
Toi qui ne me laisses pas le choix
Et qui m'entoures si sereine
Dans le secret de tes émois
T'aimer de tout mon être
T'aimer en liberté
C'est la joie de connaître
Le bonheur d'être aimé.
Si vous souhaitez me contacter : derzou13@yahoo.fr
2-SANS TOI
Sans toi
le soleil disparaît
Dans l'hiver de mes pensées
Sans toi
le ciel s'enfuit
Dans le vide de mes nuits
Et je me perds dans l'infini
Où je te cherche dans un cri
Sans toi
le temps s'endort
Dans les songes de ton corps
Sans toi
la vie s'immole
Dans le creux d'une obole
Et je me cache dans le noir
Où je te cherche sans espoir
Sans toi
mon coeur sommeille
Dans les sorties de veille
Sans toi
l'amour est froid
Dans la nef sans beffroi
Sans toi
mon âme est morte
Dans la cour des eaux-fortes
Sans toi
le matin est blême
Dans le café sans crème
Sans toi
mon cœur dérive
Dans la mer des Maldives
Sans toi
je me dérobe
Dans l'impasse de l'aube
Sans toi
je crois survivre
Dans l'apparence ivre
Sans toi
je m 'imagine
Dans le fond de la mine
Sans toi
je perds le nord
Dans l’immensité grise
Sans toi
je rentre au port
Dans le froid et la brise
Sans toi
je ne suis rien
Dans la vie dans la mort
Sans toi
je ne suis rien
Dans le temps des remords
3-SEUL
Refrain : Et je me dis
Que la vie, Que la vie
Ne tient qu’à un fil
Ne tient qu’à un fil
Seul, dans la rue, sans mobile
Je marche d’un pas tranquille
A la recherche d’un sourire
Qui flotte parmi les rires
A la terrasse d’un café
Seul, dans ma très belle ville
Je joue à face ou pile
Sur les trottoirs de mon destin
Qui me convie au festin
Des hasards de la vie
Seul, je ne me fais pas de bile
Pour tendre ma sébile
Aux bonnes volontés
Et aux âmes bien nées
Qui pourront nous sauver
Seul, motivé, invisible
J’accoste les édiles
Pour leur parler sans fard
De tous les avatars
Trop souvent oubliés
Seul, allongé immobile
J’éteins les images débiles
Qui donnent à la réalité
Un parfum délité
Et la couleur de l’ennui
Seul, allongé, immobile
Je songe aux valets serviles
Qui crachent leur pouvoir
Pour entrer dans l’histoire
Sans y être invités
Seul, colosse aux pieds d’argile
J’admirais tes gestes graciles
Quand tu étais à mes côtés
Quand tu étais l’éternité
De mon enfance qui n’est plus
6-JE N’AI JAMAIS SU
Je n'ai jamais su lire
Dans l'éclat de tes yeux
Mais je ne sais te dire
Pourquoi je suis heureux
Je n'ai jamais su prendre
Le temps de te parler
Mais je ne sais te rendre
Tout ce que tu m'as donné
Je n'ai jamais su t'offrir
Le meilleur de mon temps
Mais je ne sais souffrir
Ton absence longtemps
Je n'ai jamais su te plaire
Quand tu le désirais
Mais je ne sais quoi faire
Pour enfin te garder
Et mes baisers s'envolent
Par-dessus ton épaule
Papillons du bonheur
Messagers de nos cœurs
Je n'ai jamais su lire
Dans l'éclat de tes yeux
Mais je ne sais te dire
Pourquoi je suis heureux
Et le soir qui t’appelle
me quitte sans prières
et seul, je désespère
de notre amour rebelle
Le temps s'enfuit toujours
Sur ses vagues discrètes
Et mes pensées secrètes
Me bercent jusqu'au jour
Te retrouver enfin
pour s'aimer davantage
D'un amour sans nuage
Jusqu'au petit matin
7-GERONIMO
Refrain
Je suis le fils du vent
Qui chevauche les cieux
Sur mon mustang d'argent
Je défie tous les dieux
GERONIMO, GERONIMO
GERONIMO, GERONIMO
Pourquoi es-tu venu toi, le Blanc inconnu
Avec tes chariots d'espoir tirés par la misère
Tu rêvais de bonheur et de nouvelles terres
Pour toi et ta famille, tes enfants aux pieds nus
Vous avanciez, nombreux, dans la plaine sans fin
Bravant le froid cruel ou la chaleur torride
Vous priiez votre Dieu pour ne plus avoir faim
Qu'Il vous épargne encore des fièvres typhoïdes
Les cadavres du jour vous tenaient lieu d'escorte
Et, si près de la Terre Promise, vous résistiez toujours
Guidés par votre foi qui vous ouvrait la porte
D'un paradis lointain, d'un paradis d'amour
Au terme du voyage vous étiez arrivés
Vos tentes de fortune et vos maisons de bois
Surgirent sur nos terres jusque dans nos forêts
Bousculant nos esprits comme des hyènes aux abois
Montés sur votre cheval de fer capricieux
Vous vîntes toujours plus nombreux
Ne tuant le bison que pour vous divertir
Nous privant de la chair utile à nous nourrir
La famine sur mon peuple venue sema la discorde
Et nous trouva tous unis dans la grande révolte
Contre toi, l'homme Blanc, habile de ta corde
Qui signa avec nous des papiers désinvoltes
La fierté de mon peuple et ses droits bafoués
Nous mena à la guerre qui dura cent années
Et les peuples iroquois, navajos ou apaches
Affamés dans le froid ne furent jamais lâches
En mille huit cent quatre vingt onze et dans le déshonneur
l'espoir s'en est allé et mon peuple fier et courageux
Perdit son âme et connut le malheur
De t'avoir rencontré sur les chemins de jeux
Aujourd'hui, mon peuple se cache du soleil
Décimé par l'alcool, souffrant de pauvreté
Mais la Nation Indienne a fini son sommeil
Et combat pour ses droits de vivre en liberté.
22-VARIATIONS
Ou AMOUR COMPLICE
L'amour délice
L'amour complice
Je te retiens
Tu m'appartiens
L'amour coupable
L'amour instable
Je te soutiens
Tu me détiens
L'amour s'immisce
L'amour supplice
Je te rassure
Tu m'aventures
L'amour total
L'amour fatal
Je te surprends
Tu me comprends
L'amour malice
L'amour calice
Je te retrouve
Tu me réprouves
L'amour tapisse
L'amour propice
Je te rappelle
Tu m'interpelles
L'amour d'Ulysse
L'amour qui glisse
Je pense à toi
Tu n'es qu'à moi
18-ESPOIR
Quand la rosée du matin disparaîtra
Dans les champs de l’automne
Quand le vent nouveau naîtra
Sur les clochers qui sonnent
Tu reviendras
Quand le soleil s’en ira
Sur les vagues de l’ennui
Quand le chœur s’emplira
Des chants de minuit
Tu reviendras
Quand le froid te saisira
Dans ta forêt d’images
Quand l’étoile te guidera
Dans le ciel sans nuages
Tu reviendras
Quand l’amour glissera
Dans le creux de tes nuits
Quand l’espoir frappera
A la porte de ta vie
Tu seras là
ETC ETC ETC