TiTives a écrit :Quant à Bowie, qui semble t'irriter ne serait-ce que dans son évocation
Du tout, c'est juste que je n'arrive réellement jamais à savoir sur quel pied danser avec lui, entre son sens de la "performance", ses personnages, son business, sa musique, sa pub pour Evian... Je n'aime pas tout (j'aime pas la période Ziggy) mais il y a des choses que j'adore comme "Outside", "Scary Monster". Et je ne suis pas un grand connaisseur de Bowie, alors je la ramènes pas trop sur le sujet.
TiTives a écrit :Jröm a écrit :Mais tu ne trouves pas ça un peu fade d'écouter ça, tranquille pèpère, confortablement installé chez soi ?
Mais c'est ce que j'ai dis : "le disque ne peut retranscrire intégralement l'émotion du concert"
15 à. Balles neuves.
TiTives a écrit :La pédale qui grince, c'est un problème technique, indépendant de l'interprétation, et est génant. C'est pour moi différent.
C'est du domaine de l'audible et ça me gène parce que je me focalise dessus. Le petit truc qui revient tout le temps, et qui colle pas trop avec le reste... Mais ce n'est que mon interprétation personnelle, je sais que beaucoup de monde font fi de ces défauts à l'écoute...
On écoutait un live de Cure chez un pote un soir, et j'ai repéré un passage foiré d'un solo. En réécoutant, le passage incriminé, tout le monde a bien entendu le pain mais sinon, ça passe inaperçu pour la plupart des personnes.
Trop de technique tue la musique ? Je me demande des fois...
Mais il est vrai, qu'un solo live un peu foiré (dans la limite du raisonnable), c'est quand même bien mieux qu'un solo propre refait en studio. Par exemple, le live "At the beginning" de Stevie Ray Vaughan est parsemé de multiples pains mais vu que la sueur de l'ambiance est pas mal transcrite, ça garde un certain charme. On ne peut pas en dire autant du "Unplugged" de Clapton.
Mais combien y a t-il de disques live assez puissant pour pouvoir survivre indépendamment du reste de la discographie d'un artiste : j'en trouve pas beaucoup. Je penses à des premiers disques, comme le "Kick Out the Jams" du MC5 et le "Five Live Yardbirds" des Yardbirds. Peut-être le "live at Leeds" des Who dans sa version originelle, et encore.(je trouve la version rallongée actuelle bien moins intéressante, bizarrement)
Par puissant, j'entends, en dehors du côté "souvenir" d'une tournée, du côté historique... Je comprend que ça complète bien une série d'albums (ça permet même de terminer un contrat discographique -soit la compil, soit le live) mais ce n'est pas le point fort d'une discographie.
Enfin, là je reste dans le rock. Si on va voir ailleurs, c'est sûr que ça tient moins la route ce que je dis. Le jazz reste de la musique live par essence et le blues en studio reste bien fade, surtout avec les productions actuelles, bien épilées du torse. Si on prend la légende BB King, version live ou studio, ça n'a rien à voir.
Quant à l'expérience de Julia, ça prouve qu'on peut commencer à s'intéresser à quelqu'un par un live. Je ne sais pas trop quoi en dire de plus.