fabrik.
L’Ufa-Fabrik est un centre culturel assez sympa, construit aux années 70
sur le site ou avaient été situés les studios de cinéma de l’Allemagne nazi
(un peu comme cine-citá en Italie). Le tout avait cet air berlinois altérnatif
tres typique.
L’auditoire était un théâtre, plein a ¾ (ou même plus) avec
une très bonne ambiance et un bon son (même si un peu trop fort). Tandis
qu’aux Francofolies de Berlin le public était surtout francais, la il était
allemand, jeune et branché- (il semble que les bonnes radios et fanzines
plus "in" ont du annoncer ça). Ils connaissaient peu les chansons mais les
écoutaient très attentivement et ont demandé beaucoup de rappels.
Dominique était à l’aise, et a très, très, bien chanté. Quand sa guitare est
tombée par terre sur “Hit hit hit” il a change la structure du morceau et
continue á chanter sur la boucle, puis a repris sa guitare et continué la
chanson sans aucune pause. Par contre sur TSCA il s’est gouré de loop et
a du arrêter la chanson. Il a dit quelques mots en Allemand, et a la fin
d’un morceau, « Gracias », au lieu de « Danke »- je n’ai pas pu me
contenir de répondre « De nada ! ».
La set-liste était truffée de nouveaux morceaux, avec quelques raretés
(même ce qui semble être un nouveau morceau? ). La voici, plus ou moins
dans le désordre….
Lumières (arrangement un peu différent de la Black Session, avec une
première partie plus calme)
Elle parle à des gens (très belle)
Bowling
Le dernier couché (excellente- arrangement « solo » plutôt que celui du disque)
Motus (présentée comme « une chanson de Francoiz Breut »)
Le courage des oiseaux (sans boucles, avec des accords un peu changés ?)
Pendant que les enfants jouent (présentée comme « un slow », je préfère
la version plus énervée sur le CD)
Le départ des ombres (je n’aime pas beaucoup cette chanson- en live je la
trouve un peu mieux, mais je n’accroche pas trop)
Hit hit hit (un gros hit auprès du public, qui a adoré)
Le commerce de l’eau (avec en backing des pistes de batterie et guitare
tirées de l’album, pas du tout comme la version acoustique d’habitude)
Surestimé (en version assez rapide et excellente, avec des voix éthérées
auto-samplées en arrière. L’un des points forts du concert).
Un morceau que je ne connaissais pas du tout. Il a samplé un riff de
guitare, l’a mis en boucle et a chanté dessus. Les paroles parlaient de une
femme avec un grand sourire et le réfrain disait : « La vie promets
beaucoup, mais la vie ne va pas jusqu’au bout ». Quelqu’un sait ce que
c’est ?
Ou sont les lions ?
Contrejour (au lieu d’utiliser un sample préenregistré de guitare, il l’a joué
lui-même puis l’a samplé et mis en boucle. La chanson a alors sonné un
peu différente que sur la BS et la tournée solo).
Pères
Antonia
Revenir au monde (excellente version, avec une grosse caisse pre-
enregistrée sur le refrain mais pas d’autres boucles, je crois)
Tout sera comme avant (j’adore la version live, c’est vraiment un grand morceau)
Pour la peau (excellente, comme d’habitude)
Va-t-en (avec un bon solo)
Empty white blues
Les terres brunes
Donc voilà, un plaisir de pouvoir avoir vu Dom sur cette tournée-ci et
d’écouter des titres que je n’avais jamais écouté en live….



A plus !
Santiago