Petit compte rendu du spectacle de William Sheller, aux Folies Bergeres le 3/2:
D’abord c’est un plaisir de decouvrir cette salle, mon peu d’interet pour les femmes avec des plumes dans le cul (et meme pas avec gros seins), m’ayant empeche de le faire avant. Salle magnifique donc, du hall d’entrée a la salle principale.
Sheller se pointe seul, nous dit son plaisir d’etre avec nous, puis invite ses musiciens (au nombre de 18: “vous pouvez venir, jusqu’ici ca se passe bien”. 18 donc, dont une batterie, une basse, une guitare electrique, 6 cuivres et le restant de cordes diverses et variees. Et c’est parti pour 2 heures quarante de concert avec 20 minutes d’entracte (pas fainéant le vieux).
Ce qui ressort le plus, est le plaisir evident de tout les membres de l’equipe, visiblement tres heureux d’etre la, et s’eclatant comme des fous en jouant. Le public, quant a lui, se croit toujours un concert classique, meme quand les violons jouent rock, que les cuivres se balancent, seuls quelques uns osent se tremousser. Mais le public de Sheller a toujours ete comme ca. Sheller s’eclate et danse joliment?!?, introduit chaque morceaux, souvent avec humour (“dans un vieux rock’n Roll”) – et oui on se marre chez Sheller (pas etonnant qu’il fut pote avec Barbara), parfois avec gravite (“le temoin solitaire”).
Pour quelqu’un qui ne l’avait pas vu depuis pres de dix ans, excellent concert; le son, les musiciens sont parfaits, et on est envelope dans la chaleur des sons graves des contrabasses ou violoncelles (j’ai jamais compris lequel est lequel).
Pour celui qui possede ses deux derniers lives (Olympiade et Theatre des Varietes), peut etre peut-on reprocher, le manque de changement dans les arrangements (je pourrait en citer une dizaine deja entendus, dont le brillantissime “Excalibur”). Je reve toujours d’un Sheller uniquement rock, ayant deja eu l’occasion de le voir en solitaire et avec orchestre symphonique.
Pas de “Depression d’hiver”, pas de “Machines absurdes” pourtant titre de son avant dernier album, repris sur le dernier.
Pas radin sur les rappels, on en ressort comble.
Florent Marchet et Pierre Bondu (qui me semble des fois inspires par le Will) ont encore un peu de boulot a faire.