Un concert avec Daniel Jonhston. Voilà ce que j'ai failli raté. Mais un message d'un pote a pu me prévenir de l'arrivée du chanteur dans la ville rose. Daniel Johnston, ici ? pas croyable et pourtant si, de passage en France le voilà donnant un concert à Paris et Toulouse.
J'avoue ne pas trop connaitre sa discographie, mais je m'étais jeté dans son dernier LP a savoir Fear yourself réalisé en compagnie de Mark Linkus (auteur avec son Sparklehorse d'un splendide It's a wonderful life). J'étais tombé aussi sur Fun, qui correspond apparement plus au son de Johnston. j'avoue ne pas faire partie également des gens qui semblent lui vouer un certain culte.
Bref me voilà dans une galerie d'art contemporain toulousaine, peu enclin à accueillir des concert (quelle chaleur), où se mèle une faune artistico-bobo-plusoumoinsdéfoncée-provinciale dont j'ignorais encore l'existence... La curiosité et l'envie de me faire une idée définitive sur l'énergumène animent alors mes pas.
La première partie est assurée par un évadée de Clem Snide (déjà vu lors d'une tournée Inrocks), j'ai nommé Fruitkey alias Jason Glasser. En solo, avec un français plaisant et hésitant, le voilà en train de chanter ses ballades folk d'un autre age, sa guitare en bandoullière. Il se met la salle dans la poche et le contact est facile.
Daniel Johnston débarque sur la scène. Je n'ai jamais vu une icone aussi physiquement banale... Le pantalon de survet gris et le t-shirt blanc, les cheveux en bataille et la guitare qui rebondit sur son ventre à chaque accord... Voilà qui pourrait preter a sourrire, c'est vrai. Mais bon, non, le gars est bien dans son concert, il est concentré dessus et semble bien décroché du public qui ne regarde que lui. Les regards envers l'audience sont rares, flous, timides. On le sent impressionné. Deux nanas jacassant sur le coté de la scène le déconcerte completement et il leur demande de se calmer sinon il les tue ! La scène se reproduit plusieurs fois, et les nanas huées par le public se retirent... le morceau peut se terminer.
Les chansons sont souvent tirées de Fear yourself. pour ma part, ca m'arrange, je ne suis pas dérouté. le set ne dure pas plus de 3/4 d'heure. pas de rappel. Résultat, je ne sais pas plus quoi penser qu'avant le concert de Daniel Johnston. Y'a peut-être pas d'avis à donner sur un artiste aussi à part.
Galerie photo du concert : ICI
Site de Daniel Johnston
Daniel Johnston à Toulouse
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- Enregistré le : ven. 08 juil. 2005, 00:59
Hello je débarque.
Juste te dire que 3/4 d'heure c'est beaucoup, j'avais eu la chance de le voir jouer à la Maroquinerie en 98 ou 99 et il avait joué 20 minutes...
On pourra penser que le génie ne se chronomètre pas + je suis content de l'avoir vu en chair et en os jouer ses chansons mais quand meme, 20 minutes !
On était trois amis ce soir là et les souvenirs divergent (et oui c'est énorme). Pour ma part, je l'ai vu extremement intimidé et pleurer sur scène, la quittant limite nervous breakdown en faisant un signe au public genre "You the man !". Je dis ça parce que ça colle avec ce que tu racontes.
En tout cas Palace et Jonston dans la foulée, purée il se passe des trucs à Toulouse.
Syl
Juste te dire que 3/4 d'heure c'est beaucoup, j'avais eu la chance de le voir jouer à la Maroquinerie en 98 ou 99 et il avait joué 20 minutes...
On pourra penser que le génie ne se chronomètre pas + je suis content de l'avoir vu en chair et en os jouer ses chansons mais quand meme, 20 minutes !
On était trois amis ce soir là et les souvenirs divergent (et oui c'est énorme). Pour ma part, je l'ai vu extremement intimidé et pleurer sur scène, la quittant limite nervous breakdown en faisant un signe au public genre "You the man !". Je dis ça parce que ça colle avec ce que tu racontes.
En tout cas Palace et Jonston dans la foulée, purée il se passe des trucs à Toulouse.
Syl