Saint Jean de la Ruelle
Saint Jean de la Ruelle
Je t'ai toujours...
Saint Jean Excellent
Excellent concert!
D'autant que la veille j'ai vu Joseph Arthur se dépatouiller assez gauchement avec ses samples. Avec le A, on passe un cran au dessus au niveau technique et construction. Et puis je me lache voici ce que j'en ai dit à un de mes potes après une rapide adaptation du mail :
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Après le concert en double teinte de jeudi, à savoir A.N.A – la pire première partie auquelle j’ai pu assisté du sous Niravana/Muse d’amateurs mauvais du cru et pseudo rebelles avec crash de guitare et autres cliché rock de roulage par terre, ( le compte rendu de la feuille de chou local parle de "public enthousiasme" - faute d’orthographe d’origine - face à la "superbe" première partie, ce qui est d’autant plus drôle que les deux tiers du public avaient migré dans les arrière-salles de la salle et que ceux qui restaient ne s’abîmaient pas les mains à applaudir, juste quelques sifflés... De l’objectivité de la presse... Et après il descend en flamme Joseph Arthur, mais à mots mesurés et cryptiques.) et de Joseph Arthur, le concert du vendredi avec Marcel Kanche et Dominique A !!
Là, c’est une autre paire de manche !
Or donc, pleine la salle fut ! Le public des grands soirs, du coup, ils avaient sorti les gradins, chose d’une rareté à signaler, en plus des traditionnelles places assises.
Première partie, Marcel Kanche en solo. Bon, passons, c’était plutôt chiant, puisque que pas varié et puis déjà vu une fois, alors bon, j’ai écouté poliment. Fin de son set, applaudissements polis, mais pas de demande de rappel... Donc, ben, il ne revient pas. Au suivant ! A noter, de superbes éclairages comme j’en ai rarement vu et une superbe déco limite surchargée. Mais un excès de fumigènes a entraîné un concours de toux qui allait de la scène aux premiers rangs. Réflexion de Marcel : « Si vous pouviez tousser en rythme... »
Changement de matos, la myriade de pédales (une trentaine), les trois amplis de A, les deux guitares (électrique et électro-acoustique) ainsi que les deux micros sont dilapidés sur la scène, délimité par une structure en arc de cercle qui est ensuite recouverte de feuilles plastifiées semi-transparentes. S’ensuit un temps mort.
Ça bouge autour de la scène. On applaudit suivant le réflexe pavlovien de base. Et on entend le A parlé. Il nous raconte qu’il s’endort facilement alors que longtemps, il a eu du mal. Cela n’est pas sans poser des problèmes avec sa femme qui, elle, s’endort en plus de temps. Donc il attend son signal avant de dormir. Mis à plat, je dois dire que ça perd totalement de son impact ! Et ça gagne même un aspect chiant et pathétique. Mais c’est un bon moyen de créer une ambiance et d’augmenter la tension de l’attente avant son entrée en scène.
Et ça y est, il est là. Il enchaîne les titres alternants classiques, nouveautés, acoustiques, électriques, expérimentations, sobriétés, reprises. Déjà, de superbes éclairages, un investissement entier du gars, ce qui donne une gestuelle engagée, une fois qu’il est bien chaud. Une sorte de corps à corps avec son micro et sa guitare. Toujours impressionnant. Une certaine théâtralité du seul en scène qui évite l’ennui du gars en train de faire « gling gling » sur sa guitare, planté et caché derrière son micro. Et il s’auto-sample comme la mode le veut, mais c’est un exercice de haut vol qui demande une construction et une orchestration réfléchies des morceaux, choses que n’a pas Joseph Arthur, qui fait suivant son humeur et en usant de ficelles assez transparentes. Les samples de A font corps avec les morceaux et il en profite pour s’agiter devant son micro pour rendre la chose encore plus dramatique ! Il met des choeurs, se fait une ligne rythmique pour coller son solo par-dessus, fait des breaks pour mieux relancer le refrain. Bref, une bien belle maîtrise technique comme on aimerait en voir plus souvent !
Dominique A nous fait deux rappels et à minuit moins cinq, il quitte la scène à regrets, il avait encore des choses à dire, m’est avis. Mais, la politique de la salle fait qu’à minuit on plie les gaulles. Un rien frustré du départ forcé, mais bon, on ne va pas se plaindre : 100 minutes intenses et seul, 23 titres de 2 minutes à 6 minutes de tout genre, on peut difficilement faire mieux. Belles performances au sens français et américain ! Je regrette quand même l'absence de "en secret" et de la reprise de Barbara "J'ai tué l'amour".
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J'ai fait une pellicule de photos et, vu les superbes éclairages et la gestuelle du A, j'en attend des bien belles choses!!
D'autant que la veille j'ai vu Joseph Arthur se dépatouiller assez gauchement avec ses samples. Avec le A, on passe un cran au dessus au niveau technique et construction. Et puis je me lache voici ce que j'en ai dit à un de mes potes après une rapide adaptation du mail :
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Après le concert en double teinte de jeudi, à savoir A.N.A – la pire première partie auquelle j’ai pu assisté du sous Niravana/Muse d’amateurs mauvais du cru et pseudo rebelles avec crash de guitare et autres cliché rock de roulage par terre, ( le compte rendu de la feuille de chou local parle de "public enthousiasme" - faute d’orthographe d’origine - face à la "superbe" première partie, ce qui est d’autant plus drôle que les deux tiers du public avaient migré dans les arrière-salles de la salle et que ceux qui restaient ne s’abîmaient pas les mains à applaudir, juste quelques sifflés... De l’objectivité de la presse... Et après il descend en flamme Joseph Arthur, mais à mots mesurés et cryptiques.) et de Joseph Arthur, le concert du vendredi avec Marcel Kanche et Dominique A !!
Là, c’est une autre paire de manche !
Or donc, pleine la salle fut ! Le public des grands soirs, du coup, ils avaient sorti les gradins, chose d’une rareté à signaler, en plus des traditionnelles places assises.
Première partie, Marcel Kanche en solo. Bon, passons, c’était plutôt chiant, puisque que pas varié et puis déjà vu une fois, alors bon, j’ai écouté poliment. Fin de son set, applaudissements polis, mais pas de demande de rappel... Donc, ben, il ne revient pas. Au suivant ! A noter, de superbes éclairages comme j’en ai rarement vu et une superbe déco limite surchargée. Mais un excès de fumigènes a entraîné un concours de toux qui allait de la scène aux premiers rangs. Réflexion de Marcel : « Si vous pouviez tousser en rythme... »
Changement de matos, la myriade de pédales (une trentaine), les trois amplis de A, les deux guitares (électrique et électro-acoustique) ainsi que les deux micros sont dilapidés sur la scène, délimité par une structure en arc de cercle qui est ensuite recouverte de feuilles plastifiées semi-transparentes. S’ensuit un temps mort.
Ça bouge autour de la scène. On applaudit suivant le réflexe pavlovien de base. Et on entend le A parlé. Il nous raconte qu’il s’endort facilement alors que longtemps, il a eu du mal. Cela n’est pas sans poser des problèmes avec sa femme qui, elle, s’endort en plus de temps. Donc il attend son signal avant de dormir. Mis à plat, je dois dire que ça perd totalement de son impact ! Et ça gagne même un aspect chiant et pathétique. Mais c’est un bon moyen de créer une ambiance et d’augmenter la tension de l’attente avant son entrée en scène.
Et ça y est, il est là. Il enchaîne les titres alternants classiques, nouveautés, acoustiques, électriques, expérimentations, sobriétés, reprises. Déjà, de superbes éclairages, un investissement entier du gars, ce qui donne une gestuelle engagée, une fois qu’il est bien chaud. Une sorte de corps à corps avec son micro et sa guitare. Toujours impressionnant. Une certaine théâtralité du seul en scène qui évite l’ennui du gars en train de faire « gling gling » sur sa guitare, planté et caché derrière son micro. Et il s’auto-sample comme la mode le veut, mais c’est un exercice de haut vol qui demande une construction et une orchestration réfléchies des morceaux, choses que n’a pas Joseph Arthur, qui fait suivant son humeur et en usant de ficelles assez transparentes. Les samples de A font corps avec les morceaux et il en profite pour s’agiter devant son micro pour rendre la chose encore plus dramatique ! Il met des choeurs, se fait une ligne rythmique pour coller son solo par-dessus, fait des breaks pour mieux relancer le refrain. Bref, une bien belle maîtrise technique comme on aimerait en voir plus souvent !
Dominique A nous fait deux rappels et à minuit moins cinq, il quitte la scène à regrets, il avait encore des choses à dire, m’est avis. Mais, la politique de la salle fait qu’à minuit on plie les gaulles. Un rien frustré du départ forcé, mais bon, on ne va pas se plaindre : 100 minutes intenses et seul, 23 titres de 2 minutes à 6 minutes de tout genre, on peut difficilement faire mieux. Belles performances au sens français et américain ! Je regrette quand même l'absence de "en secret" et de la reprise de Barbara "J'ai tué l'amour".
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J'ai fait une pellicule de photos et, vu les superbes éclairages et la gestuelle du A, j'en attend des bien belles choses!!
Ce message pour vous signaler que mes photos de ce magnifique concert sont visibles sur là
Bien sûr, tous droits réservés et tout ça. Merci de me prévenir pour un usage autre que personnel...
Ou si vous voulez un format plus grand.
Je les ai faites parvenir à YvAn, l'un des WebMasters qui, je penses, les mettra plus en valeurs que le portefolio de Monsieur Yahoo.
Just wait and see.
Bien sûr, tous droits réservés et tout ça. Merci de me prévenir pour un usage autre que personnel...
Ou si vous voulez un format plus grand.
Je les ai faites parvenir à YvAn, l'un des WebMasters qui, je penses, les mettra plus en valeurs que le portefolio de Monsieur Yahoo.
Just wait and see.
Modifié en dernier par Jröm le ven. 07 nov. 2003, 10:23, modifié 1 fois.
Dimanche soir, alors que je repensais à ce sublime concert, je me suis souvenu que la set-list n'était pas présente ! L'oubli est réparé... enfin, partiellement, parce que j'ai pas retrouvé le titre de la 16ème - je suis impardonnable, je sais ; les paroles commencent par "je dois avoir trop de bile à évacuer..." (MAJ 22/01/03 - il s'agit de "Le dernier couché" - Merci Gérald)
Saint Jean de la Ruelle - 22 novembre 2002
Saint Jean de la Ruelle - 22 novembre 2002
- 1. feu vert
2. lumières
3. le commerce de l'eau
4. hveragerdi
5. ses yeux brûlent
6. va t'en
7. just like a movie star
8. je t'ai toujours aimée
9. la mémoire neuve
10. antonia
11. les hommes entre eux
12. contre jour
13. sous la neige
14. empty white blues
15. pères
16. le dernier couché
17. ouest terne
18. rien qu'à voir
- 19. oublie
20. bagatelle
21. hit hit hit
22. le métier de faussaire
- 23. les enfants du Pirée
24. pour la peau
Modifié en dernier par Jröm le jeu. 23 janv. 2003, 09:34, modifié 2 fois.
Merci de me remercier, Isa !!!
Eh, les CCV Admin, je peux récupérer la set-list du concert de Blois du 08/02/2002 (la vraie en papier d'Olivier Mellano, mouillée par Dom A qui a renversé de l'eau dessus... )
Je l'ai filé à un pote qui les gardent, parce que je suis pas très fétichiste de l'objet, mais si vous êtes intéressé, faites moi signe...
Et merci GérAld de remédier à mon inculture...
Eh, les CCV Admin, je peux récupérer la set-list du concert de Blois du 08/02/2002 (la vraie en papier d'Olivier Mellano, mouillée par Dom A qui a renversé de l'eau dessus... )
Je l'ai filé à un pote qui les gardent, parce que je suis pas très fétichiste de l'objet, mais si vous êtes intéressé, faites moi signe...
Et merci GérAld de remédier à mon inculture...
Modifié en dernier par Jröm le jeu. 23 janv. 2003, 09:35, modifié 1 fois.
Yes ! En fait, c'est là que j'ai découvert le A. 'Faut que je raconte l'histoire parce que c'est plutôt cocasse :GérAld a écrit :Tu étais à blois aussi ?
Un pote hésitait à aller à ce concert. Moi, j'étais pas trop fan de A : les claviers Bontempi, le tube "22 bar", la voix de lopette et tout ce genre de clichés... pas trop mon trip !
Mais bon, j'étais intrigué par le personnage : l'album "Remué" secoué par la critique c'est plutôt bon signe, les derniers morceaux d'"Auguri" que je trouvais pas mal, mais surtout j'avais vu une vidéo (une des 2 qui sont dans le single "les enfants du Pirée") et là, ça m'a attiré :
- déjà un clip non scénarisé et plutôt cheap, je suis pour. (je suis contre les clips qui imposent une interprétation du morceau).
- Un tas de pédales de qualité (pédales d'effets, pas de méprises !!), ça excite ma curiosité guitaristique.
- l'utilisation du sampler : ça fait un bout de temps que ça me titille. (depuis 1996)
- Il a fait une tournée solo, c'est qu'il assure un peu, au minimum.
Donc, autant par curiosité que pour accompagner mon pote qui ne voulait pas y aller seul, on prend la décision d'y aller à la sortie d'un concert de Gianmaria Testa (ça va, ça suit?) Et puis, comme je dis toujours, c'est mieux de dire du mal quand on sait de quoi on parle...
Alors on y a été, et là, LA CLAQUE !!!
Ce qui m'a surpris, en vrac, c'est l'énergie dégagée par Dom A, le batteur Sacha Toorop qui collait à fond aux morceaux, la maitrise du sampling à la volée, sa coupe de cheveu, l'absence de Mobiil (annoncé sur l'affiche et le ticket), le DJ Set, le fait que je connaissais déjà les deux tiers des morceaux du concert...
Bon, je vais faire le nécessaire - trouver un sanner, récupérer la set list... Wait and see...GérAld a écrit :Un scan serait pas mal pour la setliste
Au fait, GérAld, désolé, mais j'avais remercié Yvan a ta place... La prochaine fois, j'ouvre les yeux pour regarder les noms... Mais le mal est réparé et je m'en excuse platement.
Set List Blésoise
Ce qu'il y avait dedans...
Dans la prestation blésoise du 08 février 2002 s'entend...
Le scan n'est pas top mais j'ai eu droit à un fichier format genre 3 mètres par 4 tellement énaaauuurme que Miscrosoft Photo Editor ne veut même pas l'ouvrir. J'ai des potes assez réfractaire à l'informatique...
Mais merci quand même à Thomas !!
Dans la prestation blésoise du 08 février 2002 s'entend...
Le scan n'est pas top mais j'ai eu droit à un fichier format genre 3 mètres par 4 tellement énaaauuurme que Miscrosoft Photo Editor ne veut même pas l'ouvrir. J'ai des potes assez réfractaire à l'informatique...
Mais merci quand même à Thomas !!