c'est une question?libilule a écrit :Y a moyen d'en avoir un extrait
1ère série de réponses...
- julia
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ok, alors hop, allons-y gaiement (ça risque encore d'être un post très court, je sens...)
Alors déjà Breton vient de réflechir quelques lignes sur le "qui suis-je", et a conclu en disant que ce n'est qu'en trouvant en quoi consiste sa "différenciation", à travers ses goûts, ses émotions, des évènements qui n'arrivent qu'à lui, qu'il arrivera peut-être à savoir qui il est. (c'est un passage trop bien aussi, le commencement du livre, mais bon c'est pas le sujet)
et donc voilà : (bon des fois il fait des phrases un peu longues mais ça vaut quand même le coup je trouve - notamment la première, là, qui fait assez peur... mais je t'en supplie lis -lisez?- jusqu'au bout, ne serait-ce que pour le temps que j'ai passé à recopier)
Alors déjà Breton vient de réflechir quelques lignes sur le "qui suis-je", et a conclu en disant que ce n'est qu'en trouvant en quoi consiste sa "différenciation", à travers ses goûts, ses émotions, des évènements qui n'arrivent qu'à lui, qu'il arrivera peut-être à savoir qui il est. (c'est un passage trop bien aussi, le commencement du livre, mais bon c'est pas le sujet)
et donc voilà : (bon des fois il fait des phrases un peu longues mais ça vaut quand même le coup je trouve - notamment la première, là, qui fait assez peur... mais je t'en supplie lis -lisez?- jusqu'au bout, ne serait-ce que pour le temps que j'ai passé à recopier)
André Breton - [u]Nadja[/u] - a écrit :C'est à partir de telles réflexions que je trouve souhaitable que la critique, renonçant, il est vrai, à ses plus chères prérogatives, mais se proposant, à tout prendre, un but moins vain que celui de la mise au point toute mécanique des idées, se borne à de savantes incursions dans le domaine qu'elle se croit le plus interdit et qui est, en dehore de l'oeuvre, celui où la personne de l'auteur, en proie aux menus faits de la vie courante, s'exprime en toute indépendance, d'une manière si souvent distinctive. Le souvenir de cette anecdote : Hugo, vers la fin de sa vie, refaisant avec Juliette Drouet pour la millème fois la même promenade et n'interrompant sa méditation silencieuse qu'au passage de leur voiture devant une propriété à laquelle donnaient accès deux portes, une grande, une petite, pour désigner à Juliette la grande : "Porte cavalière, madame" et l'entendre, elle, montrant la petite, répondre : "Porte piétonne, monsieur"; puis, un peu plus loin, devant deux arbres entrelaçant leurs branches, reprendre : "Philémon et Baucis", sachant qu'à cela Juliette ne répondrait pas, et l'assurance qu'on nous donne que cette poignante cérémonie s'est répétée quotidiennement pendant des années, comment la meilleure étude possible de l'oeuvre de Hugo nous donnerait-elle à ce point l'intelligence et l'étonnante sensation de ce qu'il était, de ce qu'il est? Ces deux portes sont comme le miroir de sa force et celui de sa faiblesse, on ne sait lequel est celui de sa petitesse, lequel celui de sa grandeur. Et que nous ferait tout le génie du monde s'il n'admettait près de lui cette adorable correction qui est celle de l'amour, et tient toute dans la réplique de Juliette? Le plus subtil, le plus enthousiaste commentateur de l'oeuvre de Hugo ne me fera jamais rien partager qui vaille ce sens suprême de la proportion. Comme je me louerais de posséder sur chacun des hommes que j'admire un document privé de la valeur de celui-là.
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N'ayant pas le courage (mais alors vraiment pas ce soir...) de disserter sur le passage d'A. Breton que tu nous as admirablement cité (merci Julia), je vais revenir sur ce qu'à répondu Dominique à la question, vraiment pas pertinente, que je lui ai posée...
Je pense que c'est une curiosité tout de même... mais de là à dire que c'est hilarant...
D'un autre côté, j'ai pû le lire en entier. Pas comme Le festin nu de William Burroughs...
C'est marrant, j'ai eu pas mal de difficultés à accrocher en lisant ce bouquin... On va dire que c'est bien allumé, plus que barré !!!Dominique A a écrit :Bon Léonard Cohen est une exception (les perdants magnifiques, en 10/18, je recommande, c'est brillant, hilarant)


D'un autre côté, j'ai pû le lire en entier. Pas comme Le festin nu de William Burroughs...
Fabien
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Dominique A dit
des choses que j'aime moins, quelques restes de Rock alternos, un débit un peu monotone des fois. En parlant de Mickey 3D.
Tellement vrai, néanmoins il reste des chansons comme le goût du citron et La st-glinglin sur "Mistigri torture" qui me donne une raison d'aller à leur concert à Bruxelles.(où Dominique A fut excellent comme à son habitude).
Une dernière chose il répond à toute les questions ou il en passe?
Que pense-t-il de Miam monster Miam ca c aussi une question mais bon moi je dis voilà il peut pas répondre à tout!![]()
BiB BoB papadouwap yeah iiiyeah Ces hansons des dieux de la chanson.![]()
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