Dernier des trois concerts

à Montréal. Performance solo en première de Fred Fortin solo (un véritable homme-orchestre - un rock bluesé sale qui groove sans bon sens) et ce n'était visiblement pas le public cible "chanson française à texte". C'était absolument peinant d'entendre le fond de la salle se raconter leurs «illustres vies» durant tout le concert, d'où le commentaire mi-venin - et tout à fait justifié - de Dominique en fin de concert : «Merci à ceux et celles qui ont écouté. Les autres auraient pu au moins avoir le courage de me jeter.». Ce qui a vraiment tué Dominique en fin de parcours c'est que sa guitare l'a complètement laché à la moitié de CCV, juste un peu avant la boucle - ô combien démente - de cris. Une fin de parcours en queue de poisson donc, et ce malgré deux premiers concerts absolument sublimes et inoubliables. Voici donc sans plus tarder la setlist :
1. West terne
2. En secret
3. Pères
4. Les chanteurs sont mes amis
5. Je t'ai toujours aimée
6. ? (une chanson quadrilingue absolument épileptique qui pourrait bien s'intituler "Mama mia", bien que la ligne du refrain soit "Never gone so far before»)
7. Le dernier couché
8. Pour la peau
9. Empty white blues
10. Comment certains vivent (problème technique avec la Telecaster juste avant les grands cris en boucle)
11. Rien qu'à voir